Le manifeste de l'auto-édition : où acheter et extraits exclusifs
Un livre publié le 7 octobre 2012
Version 2 : 7 octobre 2013.
Le manifeste de l'auto-édition de Stéphane Ternoise.
Version 2 : octobre 2013, document actualisé... et disponible en papier 12 euros (156 pages) avec même la livraison gratuite de chez Amazon (devenue 1 centime)... (Amazon page du manifeste en papier)
En vente "presque partout" (3 euros 99) en numérique.
Ce manifeste, je l’ai rédigé seul. Naturellement, il est le fruit de vingt années d’expériences, donc de nombreux échanges.
Début octobre 2012, il sera public. La diversité des parcours peut lui permettre une sensible amélioration. Il reste ouvert.
Le site http://www.auto-edition.pro est là à cet effet, pour les idées et l'organisation du contre-pouvoir des indépendants.
La version 2 sera donc publiée dès que nécessaire. Réagissez ! Proposez ! Agissez ! Avancez !
Le manifeste de l'auto-édition
L’auto-édition fut l’avenir de l’édition. Et comme le déclara François Hollande en 2012 : le changement c’est maintenant.
Auto-édition : éditer soi-même. Pas forcément autodistribuer ni autodiffuser.
L’auto-édition doit prendre une place prépondérante dans la filière livres métamorphosée par la révolution numérique, le défi compris et soutenu par Amazon.
La société américaine a parfaitement résumé, par Russell Grandinetti, l’un de ses responsables, la nouvelle donne : « les seules personnes nécessaires dans l’édition sont maintenant le lecteur et l’écrivain » (le New York Times du 16 octobre 2011). Elle se place ainsi en facilitateur entre l’auteur et son lectorat.
Le manifeste : un programme, qui assume la nécessaire confrontation avec les installés, leur système inacceptable pour certains, accepté faute de mieux et par facilité par l’immense majorité, cette majorité silencieuse qui prendra le train quand il foncera sur de bons rails. Le manifeste : un pari sur un avenir que les installés souhaitent contrôler comme ils verrouillent l'édition papier.
Un manifeste car pour la première fois dans l'Histoire, il existe une véritable possibilité pour vraiment vivre de ses livres sans se soumettre aux intermédiaires : l'auto-édition versant numérique.
Depuis 20 ans, je vivote, je grappille un peu de revenus ailleurs, pour tenir.
En 1991, ma première publication, je suis arrivé dans un contexte bouché où seuls les salons du livre des petites villes ou villages permettaient de vendre quelques centaines de bouquins, se créer un petit lectorat parfois fidèle (achetant ensuite par correspondance).
J’avais adhéré à l’association des auteurs autoédités créée en 1975 par Abel Clarté. D’abord pour obtenir les formalités de l’indépendance. Je l’ai rapidement quittée, n’y trouvant pas l’esprit de professionnalisme recherché ; j’étais jeune, je pensais pouvoir faire rapidement bouger les choses autrement...
Je suis arrivé dans un système cadenassé et ne suis pas parvenu, même avec http://www.auto-edition.com (dès l'an 2000), à créer un mouvement, une dynamique, qui aurait pu obtenir une visibilité médiatique, un poids dans les décisions politiques. J'ai regardé passer les lois, ne pouvant que bougonner dans mon coin. Nous nous indignâmes souvent, entre auteurs, même avant les apéritifs.
Les éditeurs classiques ont obtenu, durant cette période, de nombreuses lois, des ponts d'or, d'où l'auteur-éditeur, sans état d'âme des parlementaires, fut écarté (copie privée, droit de prêt en bibliothèque, livres indisponibles du vingtième siècle).
Ecrire le manifeste de l'auto-édition avant octobre 2011, avant la commercialisation du Kindle en France, n'aurait été qu'un coup d'épée dans l'eau : aucune possibilité de montrer par l'exemple la possibilité de vivre décemment de sa plume en auto-édition, dans notre pays. Nos vies ont également valeur d'exemples. L'utopie est nécessaire mais appliquer ses idées devient un jour indispensable. Nous sommes tous des amazoniens, aujourd'hui ! Amazon est devenu le premier espace de vente des ebooks, car il l'a souhaité, car il a ouvert l'édition quand le système des installés se complaisait dans un microcosme de clans. Alapage, plutôt qu'être "fermé" par rue du commerce, aurait pu se placer sur le créneau de l'ebook, encore un échec français, comme le fut voila face à google, pour la même raison : regarder l'avenir les yeux fixés sur le passé. Un nouveau modèle économique, réaliste, crédible, existe désormais pour l'auto-édition : vendre 500 ebooks par mois, à tarif décent (moins de cinq euros), permet un revenu de smicard, ce qui n'est déjà pas mal pour un écrivain ! Vendre quelques livres en papier en plus, permettra de mettre un peu de vin sur nos tables !
Première partie : De la nécessite d'un manifeste
Première partie : De la nécessite d'un manifeste
Deuxière partie : l'édition traditionnelle en 2012 : état des lieux
Troisième partie : Textes dans l’histoire contemporaine de l’auto-édition
Quatrième partie : Avant nous... Organiser l'auto-édition...
Cinquième partie : La distribution des livres numériques...
- le 22 septembre 2014 à 09 heures 32
par Jérôme : Ayant lu votre livre sur François Hollande , je comprends l'humour de votre "le changement c’est maintenant" pour l’auto-édition mais ce n'est pas sur que tout le monde comprenne !!!
Livre en papier, la couverture recto et verso
sur le forum : youtube pour les écrivains : quelle utilité ? droit d'auteur mais surtout promo
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